Ça ne va pas. J’ai envie de fuir, de m’évader, de partir en cavale, d’échapper à tout le chaos qui m’oppresse. Les travaux scolaires et les obligations quotidiennes m'empêchent de respirer convenablement. Je voudrais vous faire part de la prestation enflammée de Misteur Valaire au Café Campus mercredi dernier, du nouvel album éclaté de The Kills, de ma hâte incontrôlable à les voir en spectacle le 4 mai prochain, vous parler aussi du nouvel opus de The Raconteurs, l'agréable présence du piano qu'on y retrouve, vous partager également la musique de Sons & Daughters, ma déception d'avoir raté leur spectacle à La Sala Rossa mardi dernier, vous rédiger ma critique sur le magnifique Paranoid Park de Gus Van Sant et enfin celle de roman de Patrick Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue, à la fois simple, poétique et construit de manière originale et efficace.
Eh non. Je dois peaufiner une bande-annonce qui sera projetée sur les écrans de cinéma, une animation dont j'éprouve à peine un grain de fierté, terminer une autre animation dont la fin me semble inexistante, sans oublier les travaux de recherche qui me semblaient enrichissants et dont je me suis vite lassée. Enfin, ce projet vidéo dont les efforts acharnés se sont vu soudainement chambardés. Le dilemme de continuer s'est imposé. Ce qu'on ne ferait pas pour rendre tous les sentiments que l'on éprouvent pour ses pairs! Cette fidélité me motive et m'essouffle à la fois. Où est donc passée cette attitude nonchalante récemment adoptée qui permettait d'équilibrer mon quotidien?! Peut-être vais-je pouvoir la retrouver lors de mon passage dans la Métropole le weekend prochain, ma dernière chance avant le retour officiel. Puis l'Europe. Enfin l'Europe. Une autre réalité qui commence à ne plus se faire attendre...