jeudi 4 septembre 2008

Déménagement

Après vous avoir cassé les pieds avec mon incontrôlable hâte de m'envoler vers l'Europe, voilà, c'est fait. J'ai quitté mon bordel montréalais pour un autre bordel, cette fois-ci, lausannois. Je vais tenter de respecter mon statut de critiqueuse, avec une touche quelque peu bohème, je le souhaite. De ce fait, je mets un terme aux critiques qui prétendent que je m'y connaisse vraiment. Je vous ferai désormais part de mes aventures artistiques, sociales et autres d'un point de vue plus innocent, vulnérable, sans trop savoir. Vous trouverez ces témoignages ici.


mercredi 27 août 2008

Un brin de tranquillité dans la tempête

Le travail a beaucoup pris de mon temps. Après trois semaines à finaliser les dernières tâches infographiques et à courir les derniers détails pour le grand Départ, j'ai laissé de côté l'écriture, faute d'absence d'événements culturels. Non pas qu'il ne se passait rien à Montréal au cours du mois d'août, mais plutôt que je n'ai pas vu grand chose. J'ai même eu à laisser tomber le spectacle de Jean Leloup le 29 août prochain. Jean et moi, ce sera pour une autre fois!

Que de tristesse également de ne pas assister au FFM (Festival des films du monde de Montréal) ni à la conférence du MAP (Mouvement art public)! Mais il faut savoir doser en cette dernière semaine, semaine de vacances (?!) où je dois toujours courir : rassembler les papiers importants, faire les boîtes, les valises, acheter les billets de train, les adapteurs, les bonnes chaussures et tout autre besoin qui saura compléter la liste avant de s'envoler. Sans oublier les aurevoirs avec ceux qui me sont les plus chers.

Plus que quelques jours...

vendredi 8 août 2008

Sous le psychédélisme de l'arc-en-ciel

Après 3 ans d'absence à Montréal, le fameux groupe Radiohead était de retour pour une deuxième fois au Parc Jean-Drapeau le 6 août dernier. Malgré la pluie, les admirateurs de Thom York et sa bande ne se sont pas empêchés de planer sous les airs envoûtants du groupe britannique. Une expérience psychédélique qui place définitivement Radiohead parmi les plus influents depuis les années 90.

C'est sous un arc-en-ciel (sans tournure métaphorique) que l'artiste invité, Grizzly Bears, a lancé la soirée. Le mariage des arrangements vocaux et des mélodies plutôt douteux (surtout incohérent) du groupe a vite fait augmenter le taux d'impatience auprès de la foule quant à l'arrivée de Radiohead sur la scène.

Lors de son entrée sur scène, le quintette a totalement ébloui
le public non seulement avec sa musique, mais avec des jeux de lumières époustouflants et un montage vidéo éclaté. Il s'agissait d'une mise en scène psychédélique qui rappelait celle de Pink Floyd.

Le son était d'une pureté émouvante. La mélodie des pièces résonnait comme si l'on écoutait l'album dans notre lecteur MP3. Le groupe a transporté les fans dans une autre réalité avec des chansons telles House of Cards, Bodysnatchers et Weirdfishes/Arpeggi, des morceaux issus de son plus récent album, In Rainbows. C'est toutefois avec Karma Police et Paranoid Android que la transe du public a atteint son apogée. Un moment inoubliable.

C'est à ma grande surprise que j'ai retrouvé sur scène un Thom Yorke rempli de simplicité et de générosité. L'artiste qui fait souvent preuve de prétention et de « je-m'en-foutisme » en entrevue télévisée ou journalistique a démontré une toute autre facette de sa personne.

Après plus de deux heures de spectacle, dont une heure de fine pluie, c'est sous une énergie planante que la foule s'est dirigée vers l'interminable chemin qui menait au métro, le temps de redescendre lentement d'un univers musical enchanteur.

vendredi 1 août 2008

À l'aube d'une nouvelle vie

Dans un mois, jour pour jour, je m'envolerai vers un autre continent, pour une nouvelle réalité, pour une nouvelle vie...

mardi 22 juillet 2008

De l'art à la rue

Des cultivateurs déclarent faillite.
Des ressources naturelles s'effritent.
Des hommes s'enrichissent.
D'autres s'appauvrissent.
Des innoncents meurent à cause d'une guerre, pour une richesse économique éphémère.
Et au lieu de se mobiliser dans le but de réduire les effets nocifs de ce chaos, on blâme les militants qui tentent de faire leur petit bout de chemin, pour sensibiliser leur prochain.
Souvent, ces
êtres optimistes, inoffensifs, créatifs, sont des artistes.

Inspiration :
Roadsworth: Crossing the Line

« Things happen when you take risks »
-
Peter Gibson

jeudi 17 juillet 2008

Courir sa vie

Le temps défile à vive allure. J'ai l'impression de ne pas saisir chaque dernier moment. Je cours les galeries, les spectacles, les festivals, les boutiques, les rues de Montréal. Je ne veux rien manquer. Ne rien regretter avant le grand Départ. En moins de deux mois, j'aurai parcouru presque le Québec en entier. De Montréal à Québec, passant par Sherbrooke, sans oublier St-Georges puis La Pocatière et enfin Matane. Ai-je peur de m'ennuyer? Je ne crois pas. Je veux seulement abuser des richesses que m'offrent mon patelin avant de tomber en amour avec un autre endroit, quelque part de l'autre côté de l'océan.

Au travail, je commence
à me lasser. Je somnole sans arrêt. Pour repousser mes tâches, je parcours la Toile à la recherche de nouvelles découvertes artistiques. À la recherche de ce que j'aurai envie de faire de l'autre côté. À la recherche du cliché à saisir.

Je manque de temps. J'ai peur de m'arr
êter. J'embrasse chaque instant. Je devrais tenter quelques fois de m'échapper, pour respirer, pour équilibrer mon quotidien.

J'ai besoin de po
ésie.

lundi 14 juillet 2008

Épousseter le passé

Métaphore poétique et agréable sur l'inutilité de faire revivre les événements du passé :
« Cette partie de notre vie posée sur une étagère. Nous y faisions un peu de poussière. »
Tiré de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Ce genre de nostalgie ne mène nulle part.