C’est au cours de la semaine du 8 au 17 février que le légendaire Café Campus célébrait son 40e anniversaire. Ses adeptes étaient au rendez-vous et ses invités ne se sont certainement pas fait prier.
Avec Marco Calliari comme porte-parole, le Café Campus respectait ses soirées thématiques avec en prestation des artistes qui ont connu, jadis, les veillées endiablées de la place, soient Planet Smashers, Raoul Duguay, Fred Fortin, Plaster, Xavier Caféïne, Malajube et bien d’autres.
Ayant eu ma part de soirées débauchées à l’intérieur de ses murs moisis par la sueur des corps dansants sur un plancher souillé par la bière, je me devais de souhaiter bonne fête au Campus. J’ai ainsi été voir le spectacle à guichet fermé de Xavier Caféïne et Malajube.
Caféïne, fidèle à sa réputation de bête de scène, n’a pas fait de déçus. Malgré une extinction de voix, il a su faire lever la foule. Ses déhanchements excentriques vibraient au rythme électrisant de son ensemble musical. La chimie ardente présente au sein du chanteur et de ses musiciens était contagieuse. Avec OK!, Montréal (cette ville) ainsi que Gisèle, Caféïne et ses acolytes savaient maintenir l’énergie. Toutefois, le public a été avare en longévité d’applaudissements et un rappel provoqué par un membre de la troupe Caféïne s’est avéré plutôt pathétique.
C’était une cinquième rencontre en moins d’un an pour Malajube et moi et notre histoire tire désormais sur sa fin. Faut croire que le succès monte définitivement à la tête de ces cinq musiciens, tout aussi déconnectés que présomptueux, qui n’ont dorénavant plus de raisons de prôner les valeurs de la scène musicale underground.
Une fois de plus, nous nous trouvions dans l’impossibilité de bien distinguer la voix du chanteur. Le public pouvait l’accompagner que s’il connaissait sur le bout des doigts le répertoire lyrique du groupe. La prétention de Mineau a définitivement trahie l’authenticité de son talent. Les arrangements musicaux lui ont toutefois rendu justice. À vrai dire, c’est en détournant mon regard de la scène que j’arrivais à pénétrer dans la transe ravageuse que sait si bien provoquer Malajube.
Le groupe a également prouvé son goût pour le risque. La formation a lancé le bal avec l’enchanteresse Monogamie. Ils ont ensuite enchaîné avec Montréal -40 ˚C puis Pâte Filo. Malgré cette sélection audacieuse, Malajube a su maintenir ses adeptes dans son univers musical chaotique.
Avec Marco Calliari comme porte-parole, le Café Campus respectait ses soirées thématiques avec en prestation des artistes qui ont connu, jadis, les veillées endiablées de la place, soient Planet Smashers, Raoul Duguay, Fred Fortin, Plaster, Xavier Caféïne, Malajube et bien d’autres.
Ayant eu ma part de soirées débauchées à l’intérieur de ses murs moisis par la sueur des corps dansants sur un plancher souillé par la bière, je me devais de souhaiter bonne fête au Campus. J’ai ainsi été voir le spectacle à guichet fermé de Xavier Caféïne et Malajube.
Caféïne, fidèle à sa réputation de bête de scène, n’a pas fait de déçus. Malgré une extinction de voix, il a su faire lever la foule. Ses déhanchements excentriques vibraient au rythme électrisant de son ensemble musical. La chimie ardente présente au sein du chanteur et de ses musiciens était contagieuse. Avec OK!, Montréal (cette ville) ainsi que Gisèle, Caféïne et ses acolytes savaient maintenir l’énergie. Toutefois, le public a été avare en longévité d’applaudissements et un rappel provoqué par un membre de la troupe Caféïne s’est avéré plutôt pathétique.
C’était une cinquième rencontre en moins d’un an pour Malajube et moi et notre histoire tire désormais sur sa fin. Faut croire que le succès monte définitivement à la tête de ces cinq musiciens, tout aussi déconnectés que présomptueux, qui n’ont dorénavant plus de raisons de prôner les valeurs de la scène musicale underground.
Une fois de plus, nous nous trouvions dans l’impossibilité de bien distinguer la voix du chanteur. Le public pouvait l’accompagner que s’il connaissait sur le bout des doigts le répertoire lyrique du groupe. La prétention de Mineau a définitivement trahie l’authenticité de son talent. Les arrangements musicaux lui ont toutefois rendu justice. À vrai dire, c’est en détournant mon regard de la scène que j’arrivais à pénétrer dans la transe ravageuse que sait si bien provoquer Malajube.
Le groupe a également prouvé son goût pour le risque. La formation a lancé le bal avec l’enchanteresse Monogamie. Ils ont ensuite enchaîné avec Montréal -40 ˚C puis Pâte Filo. Malgré cette sélection audacieuse, Malajube a su maintenir ses adeptes dans son univers musical chaotique.