Après la plus intense des sessions universitaires, voilà que j'ai finalement quitté la paisible et agréable municipalité de Sherbrooke pour la très bruyante et agitée métropole. Dire qu'il y a à peine 3 ans, je vivais une crise presque dépressive à la suite d'une rupture avec Montréal. Aujourd'hui, je me questionne à savoir si je ne vais pas éventuellement réadopter Sherby City.
Même si je laisse quelque peu derrière de riches moments avec des gens pour lesquels j'ai le plus d'affection, avec lesquels j'ai manifestement grandi, il va sans dire que c'est avec le sourire aux lèvres que je repars à la découverte des richesses que nous offre cette magnifique ville.
Que de plaisir de savourer un verre sur une nouvelle terrasse, de s'arrêter dans une galerie alors qu'on ne faisait que ses courses, de rêvasser en allant au marché, d'écouter plusieurs groupes émergents lors d'un festival, de voir des films autres que ceux d'un top 10, et ce, dans sa version originale, de faire les boutiques à la recherche d'un morceau unique qui saura mettre en valeur notre personnalité, de dévorer un livre sur les quais du Vieux-Port, de ne pas toujours sortir dans le même bar et de danser au milieu d'un dimanche après-midi sur l'Île-Ste-Hélene.
Montréal, ce n'est pas juste de la pollution et une population frustrée.
Malgré tout, je me sens parfois lassée. J'appréhende toujours ce moment où je quitterai ce continent pour me rendre de l'autre côté de l'océan. Plus que quelques mois...
Même si je laisse quelque peu derrière de riches moments avec des gens pour lesquels j'ai le plus d'affection, avec lesquels j'ai manifestement grandi, il va sans dire que c'est avec le sourire aux lèvres que je repars à la découverte des richesses que nous offre cette magnifique ville.
Que de plaisir de savourer un verre sur une nouvelle terrasse, de s'arrêter dans une galerie alors qu'on ne faisait que ses courses, de rêvasser en allant au marché, d'écouter plusieurs groupes émergents lors d'un festival, de voir des films autres que ceux d'un top 10, et ce, dans sa version originale, de faire les boutiques à la recherche d'un morceau unique qui saura mettre en valeur notre personnalité, de dévorer un livre sur les quais du Vieux-Port, de ne pas toujours sortir dans le même bar et de danser au milieu d'un dimanche après-midi sur l'Île-Ste-Hélene.
Montréal, ce n'est pas juste de la pollution et une population frustrée.
Malgré tout, je me sens parfois lassée. J'appréhende toujours ce moment où je quitterai ce continent pour me rendre de l'autre côté de l'océan. Plus que quelques mois...