Je traverse présentement une phase où je me questionne sur les limites imposées par la réalité. Jusqu'où il est « permis » de jouer avec le rêve, voire le fantasme, et la réalité? Quelles sont les conséquences de jongler avec ces deux univers sans que l'un n'empiète dangereusement sur l'autre? J'ignore si j'ai vraiment envie de trouver des réponses. Toutefois, un passage de Dans le café de la jeunesse perdue (je sais, j'abuse un peu dans le partage de ma lecture de ce nouveau roman) m'a particulièrement séduite dans ce questionnement quelque peu philosophique sur la vie.
« Dans cette vie qui vous apparaît quelques fois comme un grand terrain vague sans poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuite et les horizons perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre pour n'avoir plus l'impression de naviguer au hasard. Alors, on tisse des liens, on essaye de rendre plus stables des rencontres hasardeuses. »
« Dans cette vie qui vous apparaît quelques fois comme un grand terrain vague sans poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuite et les horizons perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre pour n'avoir plus l'impression de naviguer au hasard. Alors, on tisse des liens, on essaye de rendre plus stables des rencontres hasardeuses. »