Ne vous faites pas de fausses illusions en croyant que Of Montreal est le nouveau groupe éclectique underground montréalais de l’heure. D’une part, la formation est originaire d’Athens, en Géorgie. D’autre part, elle est loin de mériter cette réputation.
Ce fut tout un périple de vous livrer une critique constructive : il y a trois semaines déjà que j’essaie de tendre une écoute attentive au huitième opus de la formation, Hissing fauna, are you the destroyer?, un titre tout aussi absurde que son contenu.
La nouvelle trame sonore du groupe est née d’une dépression obscure du leader, Kevin Barnes. Bien que les textes relèvent d’une fine plume, ils nous plongent avec acharnement dans un abîme où règne une solitude qui crie au désespoir. La pièce Cato as a pun représente définitivement le dernier pas avant de sombrer éternellement dans le gouffre.
Le calvaire d’une écoute de Hissing fauna, are you the destroyer? : résister à la voix discordante de Barnes. Ce dernier se promène maladroitement sur la portée atteignant ainsi des notes aigues propulsées dans tous les sens, sans aucune harmonie commune. Gronlandic edit et Faberge falls for Shuggie sont irritantes au point de faire fumer non seulement vos fusibles auditifs, mais ceux de votre lecteur CD.
Malgré la voix stridente, les arrangements musicaux sont tout à faits renversants. Of Montreal réussit avec une aisance stupéfiante de jouer avec ses influences musicales psychédéliques des années 60-70. Il parsème ces dernières de quelques tonalités disco pour enfin donner un son extrêmement travaillé, tournant autour d’un électro/funk complètement tordu digne de la indie-pop. Ainsi, les pièces Suffer for fashion, A sentence of sorts in Kongsvinger et The past is a grotesque animal représentent les facteurs importants de cette « révolution » sonore.
Of Montreal ne livre pas une musique accessible. Certains seront déstabilisés par le personnage extraverti de Barnes, d’autres risquent d’être instantanément agressés par l’harmonie criarde de l’album et d’autres découvriront un son novateur dans l’univers singulier qu’est l’électro. À vous de juger si vous êtes of ou off.
Ce fut tout un périple de vous livrer une critique constructive : il y a trois semaines déjà que j’essaie de tendre une écoute attentive au huitième opus de la formation, Hissing fauna, are you the destroyer?, un titre tout aussi absurde que son contenu.
La nouvelle trame sonore du groupe est née d’une dépression obscure du leader, Kevin Barnes. Bien que les textes relèvent d’une fine plume, ils nous plongent avec acharnement dans un abîme où règne une solitude qui crie au désespoir. La pièce Cato as a pun représente définitivement le dernier pas avant de sombrer éternellement dans le gouffre.
Le calvaire d’une écoute de Hissing fauna, are you the destroyer? : résister à la voix discordante de Barnes. Ce dernier se promène maladroitement sur la portée atteignant ainsi des notes aigues propulsées dans tous les sens, sans aucune harmonie commune. Gronlandic edit et Faberge falls for Shuggie sont irritantes au point de faire fumer non seulement vos fusibles auditifs, mais ceux de votre lecteur CD.
Malgré la voix stridente, les arrangements musicaux sont tout à faits renversants. Of Montreal réussit avec une aisance stupéfiante de jouer avec ses influences musicales psychédéliques des années 60-70. Il parsème ces dernières de quelques tonalités disco pour enfin donner un son extrêmement travaillé, tournant autour d’un électro/funk complètement tordu digne de la indie-pop. Ainsi, les pièces Suffer for fashion, A sentence of sorts in Kongsvinger et The past is a grotesque animal représentent les facteurs importants de cette « révolution » sonore.
Of Montreal ne livre pas une musique accessible. Certains seront déstabilisés par le personnage extraverti de Barnes, d’autres risquent d’être instantanément agressés par l’harmonie criarde de l’album et d’autres découvriront un son novateur dans l’univers singulier qu’est l’électro. À vous de juger si vous êtes of ou off.