C’est dans un Théâtre du Centre Bell presqu’à guichet fermé mercredi dernier, que John Mayer a livré un spectacle au cours duquel la guitare était reine.
Ne vous laissez pas influencer par son passé de « boy next door » et ne résumez surtout pas son répertoire musical à Your body is a wonderland. John Mayer a grandement évolué depuis son premier opus, Room for Squares, s’orientant ainsi vers ses racines musicales, celles du blues.
Ce retour aux sources, il le doit à la tournée Try!, une série de concerts au cours de laquelle il s’est lié avec des musiciens blues d’expérience, soient Steve Jordan et Pino Palladino.
Cette tournée a indéniablement fait mûrir Mayer musicalement. Sa présence sur scène baignait dans la simplicité et dans l’assurance. Cette atmosphère mettait définitivement l’accent sur la pureté de sa guitare. Les introductions acoustiques et électriques de ses chansons relevaient d’une clarté raisonnante. Il maîtrise sa guitare avec une aisance si subtile que l’on oublie totalement son groupe.
La sélection du répertoire musical fut toutefois décevante. Délaissant plusieurs chansons qui prouvent le prodigieux talent de guitariste que possède Mayer, ce dernier a préféré livrer ses succès commerciaux. Ainsi, les fans de la vedette pop furent ravis, mais ceux du bluesman furent laissés sur leur faim.
Ses prestations de Vultures, Belief ainsi que la finale de Gravity ont été mémorables. C’est toutefois I don’t need no doctor, une reprise de Ray Charles, accompagnée de cuivres, qui a été le moment révélateur de la soirée. Avec cette performance, Mayer a irrévocablement prouvé qu’il est un bluesman dans l’âme.
La notoriété de John Mayer le positionne pour rendre le blues accessible. Malgré son statut de pop star, il possède le talent inné d’un bon guitariste, puisque ce n’est pas n’importe quel musicien qui se fait inviter par des légendes du blues telles Clapton, BB King et Buddy Guy.
Ne vous laissez pas influencer par son passé de « boy next door » et ne résumez surtout pas son répertoire musical à Your body is a wonderland. John Mayer a grandement évolué depuis son premier opus, Room for Squares, s’orientant ainsi vers ses racines musicales, celles du blues.
Ce retour aux sources, il le doit à la tournée Try!, une série de concerts au cours de laquelle il s’est lié avec des musiciens blues d’expérience, soient Steve Jordan et Pino Palladino.
Cette tournée a indéniablement fait mûrir Mayer musicalement. Sa présence sur scène baignait dans la simplicité et dans l’assurance. Cette atmosphère mettait définitivement l’accent sur la pureté de sa guitare. Les introductions acoustiques et électriques de ses chansons relevaient d’une clarté raisonnante. Il maîtrise sa guitare avec une aisance si subtile que l’on oublie totalement son groupe.
La sélection du répertoire musical fut toutefois décevante. Délaissant plusieurs chansons qui prouvent le prodigieux talent de guitariste que possède Mayer, ce dernier a préféré livrer ses succès commerciaux. Ainsi, les fans de la vedette pop furent ravis, mais ceux du bluesman furent laissés sur leur faim.
Ses prestations de Vultures, Belief ainsi que la finale de Gravity ont été mémorables. C’est toutefois I don’t need no doctor, une reprise de Ray Charles, accompagnée de cuivres, qui a été le moment révélateur de la soirée. Avec cette performance, Mayer a irrévocablement prouvé qu’il est un bluesman dans l’âme.
La notoriété de John Mayer le positionne pour rendre le blues accessible. Malgré son statut de pop star, il possède le talent inné d’un bon guitariste, puisque ce n’est pas n’importe quel musicien qui se fait inviter par des légendes du blues telles Clapton, BB King et Buddy Guy.