Ce fut avec une humeur lourde d’épuisement que j’ai rejoint une assistance zen et intime, prête pour la performance de Karkwa, sous le toit du Téléphone Rouge, bar-spectacle situé sur la rue Wellington, à Sherbrooke.
J’entre dans le Téléphone Rouge, je prends place au coin gauche du comptoir, je lève la tête en direction de ma diagonale, vers la droite, Louis-Jean Cormier patiente, le temps de se commander un scotch.
Après un bon moment, il se rend sur la petite scène, s’assoit sous la douche lumineuse blanche, dans l’atmosphère rouge, et gratte quelques accords silencieux avec sa guitare acoustique. Le tout se déroule au cours des trois minutes et poussières de Float on de Modest Mouse. Le deuxième degré de la situation me bouleverse quelque peu.
Une heure plus tard, soit avec une heure de retard (quoi que le public en avait rien à foutre!), une fois la partie de babyfoot terminée, Cormier et ses acolytes se présentent sur la scène pour nous livrer une prestation puissante de La fuite. Ensuite, La marche nous transporte avec un clavier qui ensorcelle non seulement les adeptes musicaux présents, mais ses complices instrumentaux qui lui partagent la scène.
À la suite d’à peine six pièces, le groupe demande une pause : le temps d’un scotch.
Puis, ce fut un nouveau départ. La foule commençait à être bien chaude. Karkwa a fait la primeur de trois nouvelles chansons, des pièces beaucoup plus rock que celles offertes par la majorité de son répertoire musical.
Pour ce qui est du reste, je baigne dans la pureté sonore que produit les mélodies. Je vois à peine les musiciens en transe sur la scène. Peu importe, les textes souvent l’emportent. Je tends le regard vers la personne qui partage ma droite : un jeune homme à la coupe longueuil pré-pubère. Un sourire se dessine timidement sur mes lèvres.
En grande finale, Le coup d’état : la disjonction du clavier reprend de plus bel, cette fois-ci, en harmonie avec les guitares.
Après un rappel de deux pièces, le groupe rejoint son public, le buzz se dissipe légèrement, le temps de s’emparer de son manteau, de passer la sortie, d’échanger quelques brefs propos avec le claviériste, pour enfin se rendre à l’auto…
J’entre dans le Téléphone Rouge, je prends place au coin gauche du comptoir, je lève la tête en direction de ma diagonale, vers la droite, Louis-Jean Cormier patiente, le temps de se commander un scotch.
Après un bon moment, il se rend sur la petite scène, s’assoit sous la douche lumineuse blanche, dans l’atmosphère rouge, et gratte quelques accords silencieux avec sa guitare acoustique. Le tout se déroule au cours des trois minutes et poussières de Float on de Modest Mouse. Le deuxième degré de la situation me bouleverse quelque peu.
Une heure plus tard, soit avec une heure de retard (quoi que le public en avait rien à foutre!), une fois la partie de babyfoot terminée, Cormier et ses acolytes se présentent sur la scène pour nous livrer une prestation puissante de La fuite. Ensuite, La marche nous transporte avec un clavier qui ensorcelle non seulement les adeptes musicaux présents, mais ses complices instrumentaux qui lui partagent la scène.
À la suite d’à peine six pièces, le groupe demande une pause : le temps d’un scotch.
Puis, ce fut un nouveau départ. La foule commençait à être bien chaude. Karkwa a fait la primeur de trois nouvelles chansons, des pièces beaucoup plus rock que celles offertes par la majorité de son répertoire musical.
Pour ce qui est du reste, je baigne dans la pureté sonore que produit les mélodies. Je vois à peine les musiciens en transe sur la scène. Peu importe, les textes souvent l’emportent. Je tends le regard vers la personne qui partage ma droite : un jeune homme à la coupe longueuil pré-pubère. Un sourire se dessine timidement sur mes lèvres.
En grande finale, Le coup d’état : la disjonction du clavier reprend de plus bel, cette fois-ci, en harmonie avec les guitares.
Après un rappel de deux pièces, le groupe rejoint son public, le buzz se dissipe légèrement, le temps de s’emparer de son manteau, de passer la sortie, d’échanger quelques brefs propos avec le claviériste, pour enfin se rendre à l’auto…