C’est ainsi que s’introduit The sufferer and the witness, un album qui fait du bruit, un bruit militant, un bruit poignant. Avec ce quatrième opus, le groupe américain Rise Against, malgré leur éminente modestie, s’inscrit comme un des leaders importants du mouvement musical punk.
Pour être franche, j’ai renié Rise Against en automne 2005, alors que Swing life away envahissait les ondes radiophoniques, jugeant la formation de « vendue ». Je suis finalement restée complètement bouche bée, un an plus tard, par l’humilité renversante du chanteur du groupe, Tim McIlrach, alors qu’il donnait un discours sur le régime politique américain et discutait de sa notoriété.
The sufferer and the witness représente le punk dans son état pur, générant un son beaucoup plus mature, sans tonalités maladroites typiques au style « garage ». Les racines du groupe sont présentes dans plusieurs pièces dont Chamber the cartridge avec les fameux « OoOoOh! » propre à Pennywise.
Le groupe ne prend pas son rôle militariste à la légère et signe des textes engagés dont l’incontournable simple Prayer of the refugee. Sans tenter de forcer la note afin de révolutionner le mouvement avec un son nouveau, Rise Against laisse la guitare envahir son répertoire avec des accords simples provoqués par des riffs ravageurs.
La voix rauque parfois criarde, parfois douce de McIlrach est poignante. Avec The approaching curve et Roadside, le chanteur a marié avec finesse son arrangement vocal avec une voix féminine pour ainsi produire une harmonie surprenante, voire choquante.
Pour être franche, j’ai renié Rise Against en automne 2005, alors que Swing life away envahissait les ondes radiophoniques, jugeant la formation de « vendue ». Je suis finalement restée complètement bouche bée, un an plus tard, par l’humilité renversante du chanteur du groupe, Tim McIlrach, alors qu’il donnait un discours sur le régime politique américain et discutait de sa notoriété.
The sufferer and the witness représente le punk dans son état pur, générant un son beaucoup plus mature, sans tonalités maladroites typiques au style « garage ». Les racines du groupe sont présentes dans plusieurs pièces dont Chamber the cartridge avec les fameux « OoOoOh! » propre à Pennywise.
Le groupe ne prend pas son rôle militariste à la légère et signe des textes engagés dont l’incontournable simple Prayer of the refugee. Sans tenter de forcer la note afin de révolutionner le mouvement avec un son nouveau, Rise Against laisse la guitare envahir son répertoire avec des accords simples provoqués par des riffs ravageurs.
La voix rauque parfois criarde, parfois douce de McIlrach est poignante. Avec The approaching curve et Roadside, le chanteur a marié avec finesse son arrangement vocal avec une voix féminine pour ainsi produire une harmonie surprenante, voire choquante.
Avec The sufferer and the witness, Rise Against s’élève contre l’exploitation animale et environnementale, s’élève contre une société indifférente à la condition humaine, s’élève contre la commercialisation et s’élève enfin pour l’amour du punk.