Sorti tout droit d’une meute australienne, le trio Wolfmother vient ravager la scène musicale américaine en criant gare au loup. Les moutons qui figurent au sommet des palmarès et qui nous cassent les oreilles sur les ondes radiophoniques et télévisuelles ont de quoi bêler.
Étais-je l’unique nostalgique? La dernière vague de bon rock indie aux mélodies ravageuses de guitares date de 2001-2002. Cette dernière, nous l’avons connue avec The White Stripes, The Hives, The Strokes et tous ces groupes qui sont restés fidèles à l’article The, inspirés du bon vieux punk british de la fin des années 70.
Cinq ans plus tard, la tendance est au mouvement récemment baptisé emo (du terme anglais emotion). Ce dernier vante la montée du punk rock (ou plutôt pop punk), mais ne réussit qu’à pleurer ses misérables sentiments avec des riffs de guitare tout aussi similaires qu’ennuyeux. Pensons entre autres à 30 Seconds to Mars, Panic! At the Disco et My Chemical Romance. Même Fall Out Boy (malgré tout le respect que j’éprouve à l’égard de Pete Wentz) et le groupe canadien Three Days Grace se sont joints au troupeau en arborant la marque de commerce du courant : le fameux eye liner.
Heureusement, Wolfmother, avec son premier album éponyme, sait nous garder fervent du punk rock contemporain, celui du nouveau millénaire. Et détrompez-vous, ce n’est pas seulement la pochette qui fait toute la beauté de cette nouvelle formation.
La voix criarde d’Andrew Stockdale nous rappelle celle du vénérable Jack White. Les premières notes de The apple tree sauront vous convaincre. Même les riffs du refrain de Tales nous font penser à Ball and biscuit. Toutefois, c’est la chimie provoquée par une guitare ravageuse et une batterie impérative qui oriente le fil conducteur de chaque mélodie. Les changements de tons musicaux sont d’une imprévisibilité prête à vous déstabiliser. L’absence de la voix à la fin de White unicorn nous fait découvrir la démence d’un synthétiseur qui nous transcende pour toute la durée de la trame sonore. Enfin, l’audacieux emploi d’un instrument à vent dans Witchcraft vous ensorcellera.
C’est avec brio que Wolfmother se présente au devant d’une relève qui nous fait revivre le punk rock criard et poignant restant fidèle à ses racines garage. Ce nouveau son vous fera renier votre poste de bon berger pour ainsi laisser dévorer vos petits protégés. Ou peut-être rejoindrez-vous le cercle des louveteaux...
Étais-je l’unique nostalgique? La dernière vague de bon rock indie aux mélodies ravageuses de guitares date de 2001-2002. Cette dernière, nous l’avons connue avec The White Stripes, The Hives, The Strokes et tous ces groupes qui sont restés fidèles à l’article The, inspirés du bon vieux punk british de la fin des années 70.
Cinq ans plus tard, la tendance est au mouvement récemment baptisé emo (du terme anglais emotion). Ce dernier vante la montée du punk rock (ou plutôt pop punk), mais ne réussit qu’à pleurer ses misérables sentiments avec des riffs de guitare tout aussi similaires qu’ennuyeux. Pensons entre autres à 30 Seconds to Mars, Panic! At the Disco et My Chemical Romance. Même Fall Out Boy (malgré tout le respect que j’éprouve à l’égard de Pete Wentz) et le groupe canadien Three Days Grace se sont joints au troupeau en arborant la marque de commerce du courant : le fameux eye liner.
Heureusement, Wolfmother, avec son premier album éponyme, sait nous garder fervent du punk rock contemporain, celui du nouveau millénaire. Et détrompez-vous, ce n’est pas seulement la pochette qui fait toute la beauté de cette nouvelle formation.
La voix criarde d’Andrew Stockdale nous rappelle celle du vénérable Jack White. Les premières notes de The apple tree sauront vous convaincre. Même les riffs du refrain de Tales nous font penser à Ball and biscuit. Toutefois, c’est la chimie provoquée par une guitare ravageuse et une batterie impérative qui oriente le fil conducteur de chaque mélodie. Les changements de tons musicaux sont d’une imprévisibilité prête à vous déstabiliser. L’absence de la voix à la fin de White unicorn nous fait découvrir la démence d’un synthétiseur qui nous transcende pour toute la durée de la trame sonore. Enfin, l’audacieux emploi d’un instrument à vent dans Witchcraft vous ensorcellera.
C’est avec brio que Wolfmother se présente au devant d’une relève qui nous fait revivre le punk rock criard et poignant restant fidèle à ses racines garage. Ce nouveau son vous fera renier votre poste de bon berger pour ainsi laisser dévorer vos petits protégés. Ou peut-être rejoindrez-vous le cercle des louveteaux...